Présentation des stratégies et des GM

Prêts les Idylliens ? Ca chauffe maintenant.

J'ai mis en oeuvre une classification au doigt mouillé des managers selon les stratégies développées. Comme toute analyse de données, la robustesse des résultats est incontestable.
Quatre groupes de GM se dessinent :
- Les directeurs de crèche : Romain, SebC, Steven
- Les communistes : Bertrand, Hugues
- Les capitalistes : Benoît, David, Nicolas, Rémi
- Les maires de Pau : Bruno, Eric, Mathieu

Les directeurs de crèche adorent les jeunes pousses. Ils sont prêts à les acheter chers, car le capital humain ça n’a pas de prix. Encore faut-il le développer, d’où l’embauche de quelques nounous (Nowitzki, Jefferson, Kobe…) pour encadrer la marmaille.

Romain alias « la crèche brésilienne » : Chez Romain, la crèche comporte deux structures : le château tout équipé et l’étable pleine de paille. Dans la première, on retrouve KAT et Mudiay qui bouffent 1/3 du budget à eux deux. On ne mégote pas sur les attentions portées aux deux pépites : KAT a une dent de lait en or, Mudiay un biberon en diamant et toutes les nounous sont avec eux… Dans l’étable, on trouve les enfants des favelas voisines laissés à eux-mêmes : ils jouent dans la paille, mangent sur la paille et y font également leurs besoins. Ca n’empêche pas d’être heureux mais ça empêche de viser la victoire à l’Idyl.

SebC alias « Pitchounes Caiman Company » : Basée aux Iles Caïman, la Pitchounes Caiman Company est réputée internationalement pour la qualité de son accueil et de son encadrement. Des nounous d’expérience sont recrutées, comme Lee, Noah et Nowitzki cette année. La Company se flatte d’entretenir un bon climat social : on conserve par exemple ses nounous alcoolos (Lawson). Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Las, un reportage dans Zone Interdite sur les dessous du monde des crèches jette le trouble. Premier pavé dans la mare : la Company ne serait pas basée aux Caïmans mais à Metz pour échapper à l’imposition caïmane. Deuxième affaire : la Company expulserait les enfants étrangers blessés (Exum, Embiid) de ses crèches. Le scandale médiatique est énorme : des mamans en colère déchirent la chemise du GM qui promet de trouver des solutions de reconversion pour tous les enfants exclus de sa crèche. Une nounou d’expérience se met en arrêt maladie (Evans). L’action à la bourse Idyl dégringole.

Steven alias « L’école d’Heidelberg » : Dans la crèche de Steven, on promeut une éducation originale. Tout le monde a le droit à la parole y compris les plus petits. On déclame du Goethe, on échange sur Kant et Schopenhauer. Pour évoluer dans cette crèche, les nounous sont prêtes à faire des concessions financières : Jordan, Jefferson, Derozan, Hayward travaillent pour le minimum syndical. C’est la crèche la plus prometteuse à court terme. On s’ouvre au monde, on s’épanouit dans les disciplines littéraires. Côté maths en revanche, c’est pas ça. Le poste 4 est sinistré entre un Sullinger remplaçant et un Parsons blessé, Jones et Papanikolaou qui pouvaient aider sont au chomdu. La saison pourrait être longue si Sullinger et Jefferson rendent trop souvent visite au médecin. Assurément, l’Allemagne ne sera pas über alles cette année.

Les communistes rêvent  d’un Idyl où les joueurs à 10 d’eval seraient des recrues essentielles et où les équipes s’appelleraient Lokomotiv, Dynamo, Torpedo… Ils rêvent surtout d’un Idyl où tous les joueurs auraient le même salaire. Comme ce n’est pas possible, chaque unité productiviste ne peut espérer gagner plus de 20 patates par an. Ainsi en a décidé le Soviet lors de la dernière réunion du comité extraordinaire à Stalingrad le 12 janvier 1973. Les communistes sont à contre-courant de la doxa libérale de l’Idyl. S’ils faisaient de la F1, ils concourraient en tracteur. Sont-ils crétins, idiots ou stupides ?

Bertrand alias « le kolkhoze biélorusse » : Après une année de mauvaise récolte et de jachère forcée, on a trouvé les coupables, les fainéants, les  responsables de la disette, les agents à la solde du capitalisme : il s’agissait des Yougoslaves. Exit donc Pekovic  et Dragic, envoyé au goulag ou passé à l’Ouest.  Débarrassé de la vermine titiste, Bertrand récupère des valeurs sûres passées par les centres d’éducation soviétiques : le Polonais Gortat et le Congolais Ibaka.  La nouvelle équipe d’ouvriers agricoles est revancharde. Tous les voyants sont au vert. On attend cette année des rendements exceptionnels mus par une ferveur stakahanoviste. Vers 15h (à la tombée de la nuit en Biélorussie), dans le ciel d’autant plus incandescent qu’il pleut à Tchernobyl, Bertrand revoit les exploits footballistiques du passé : le Steaua Bucarest de 1986, le Dynamo Kiev de 1975, le Slovan Bratislava de 1969. Et il se dit que cette année pourrait être celle du grand soir en Idyl, l’année du Tchornomorets Bertrand.

Hugues alias « Le centre de formation des instituteurs cubains » : La révolution de palais a eu lieu avec le remplacement de Castro par Castro. Les gros contrats ont été coupés ou échangés. Pas de joueur récupéré lors de la bourse aux enchères. C’est idéologique : le joueur de basket n’est pas une marchandise. A la place, les meilleurs espoirs du pays ont été détectés (Mirotic, Clarkson, Leonard, Burke, Beal) dans les écoles du pays, et amenés à La Havane où on va leur apprendre le métier de gré ou de force. L’homme n’est pas une marchandise mais doit faire ce que le Parti lui commande. La réputation de l’éducation cubaine n’est plus à faire. Ils seront bien formés, inonderont les pays frères de leur savoir-faire mais payés au lance-pierres ils prendront la poudre d’escampette dès que possible et boat-peopliseront l’Idyl. Finalement, seuls les meurtris de la vie resteront. Le système de santé cubain, gratuit et efficace, profitera à Kidd-Gilchrist déjà sur le flanc, Rubio, Anderson, Olynik, Holiday…  A l’Idyl ce sera donc du ventre très mou.

Sûrs de leur stratégie et de leur force, les capitalistes écrasent l’Idyl et feront cette année encore la pluie et le beau temps. En général, le capitaliste haït le rookie de 1er tour car il n’est pas rentable immédiatement. Ce qu’il veut c’est 5 ans d’expérience minimum et pour cela il est prêt à dépenser des fortunes. On lorgne donc les nounous à grosses evals des directeurs de crèche. On méprise les communistes et les maires de Pau, simplets et faibles et on fera tout pour leur vendre du cheval comme si c’était du boeuf. En tout cas, cette année l’objectif est clair : truster les 4 premières places.

Benoît alias « La reine des Barbades » : Vainqueur l’an passé, Benoît revient pour le doublé. Dans son équipe de traders règne une excellente ambiance. On partage tout dans les boîtes de nuit après la dure journée de boursicotage : la drogue, l’alcool et même les manguiers. La preuve de la bonne ambiance ? Horford coupé resigne pour un salaire moindre. On prend donc les mêmes et on recommence. La blessure d’Irving n’entame pas le moral. Comme Rihanna, Benoît sait bien que celle qui chope n’est pas forcément la plus belle mais la plus salope. On est sûr de soi et de son charme : Lin va se révéler à Charlotte, Waiters va percer, Faried va exploser et Plumlee va même marquer plus d’un lancer franc sur deux. Il est 6h, la boîte de nuit ne fermera pas, tous les traders sont là et dansent de concert sur OONNNE STEEEEP BEEEYOONNDD. Cette pré-saison est décidément de bon augure.

David alias « Jérôme Kerviel » : Tout se passait idéalement l’année dernière, la draft avait été parfaite, un vrai braquage à main armée. Le début d’année a confirmé les positions initiales. Et puis le marché s’est effondré et c’est parti en sucette. Bosh, Anthony, Bryant et Jennings ont rapidement fermé boutique pour l’année. Et Noah Wade et Howard ont manqué beaucoup de matchs. David a fait son mea culpa, s’est ressourcé en Italie, a changé d’avocat et dit avoir profondément évolué mais n’est-ce pas un leurre ? La stratégie reste la même dirait-on. Si Bryant et Noah ont été priés d’aller jouer les assistantes maternelles, le reste de l’Armée du Salut a été reconduit. La très bonne nouvelle vient du retour de Paul George. Si elle reste en bonne santé, la team de David peut prétendre au titre. Mais il est probable que ça ne soit pas le cas. Jennings manquera jusqu’à Noel au minimum et Wade et Howard sont des assurances à moins de 70 matches. Un vrai outsider quand même.

Nicolas alias « Bill Gates » : Deuxième l’année dernière, Nicolas revient les crocs aiguisés et veut (re)devenir l’homme le plus riche de la planète. Pour y parvenir, les objectifs sont ambitieux : lancer une OPA hostile sur Apple, trouver une faille à Linux pour dégommer le pingouin finlandais et humilier Zuckerberg au Tétris. Le départ de Griffin a été compensé par l’arrivée de Pau Gasol. Surtout, Durant est là et bien là tout comme Westbrook et avec la grimpette attendue de Reggie Jackson, les signes de croissance sont prometteurs. L’investissement prolongé dans les marchés européens (lituanien, français et même grec) devrait continuer à porter ses fruits. Les actionnaires s’attendent à de forts dividendes. La seule faiblesse réside dans le backcourt bis : Bradley-LaVine ou KCP c’est pas folichon. Une blessure de Jackson ou de Westbrook serait donc très malvenue. Mon favori pour le titre cependant.

Rémi alias « Xi Jinping » : Rémi a profité de l’été pour poursuivre sa course aux armements, quitte à extorquer son collègue communiste cubain. Il faut dire que la Chine n’a plus de populaire que le nom et qu’elle n’hésite pas à racheter tout ce que leur proposent les pays faibles, corrompus ou déments. Le capitalisme y est sauvage et ça ça paye à l’Idyl. Sauvage comme le 5 majeur Walker-Harden-James-Millsap-Cousins. Ma derrière la muraille de Chine, la deuxième barrière n’a rien d’infranchissable. Pour se payer un aussi bon premier 5, le parti a décidé de sacrifier Chandler, Collison, Rubio et Terrence Jones. La course aux armements va cependant se poursuivre avec la levée des interdictions douanières : les nounous et les ouvriers communistes susceptibles d’aider à la quête du titre vont être observés, approchés et achetés. Si ça gagne pas, ça emmerdera toujours Bill Gates. Pas loin du sacre.

Il reste le dernier groupe de GM : les maires de Pau. Ceux-là pensent qu’il existe une troisième voie, entre la droite du centre et la gauche de la droite. Et ça ils le revendiquent effrontément, quitte à déplaire. Ils n’ont pas l’ambition de gagner l’Idyl cette année, mais ils veulent s’y préparer : ce sera peut-être l’année prochaine ou l’année d’après ou encore l’année d’année d’après. Et quoi de mieux que la mairie de Pau pour se préparer au sacre suprême. Plus ou moins sensibles à toutes les doctrines, ce sont avant tout des capitalistes qui ne s’assument pas totalement. Ils gardent au sein de leur franchise une petite crèche et une estafette d’ouvriers agricoles.

Bruno alias « Scooby-Doo » : l’équipe mystère de l’Idyl. Bruno a une équipe de rookies, de revanchards et de transférés. Love et Aldridge ont été conservés malgré les interrogations qu’ils peuvent susciter. Stephenson ou son fantôme est là. Après un bras de fer, Thompson le vampire resigne finalement à Cleveland. Le monstre Jordan Hill a été recruté par une équipe qui veut jouer « small ball ». Kanter va désormais sortir du banc. Des mystères en pagaille. Bruno est à la croisée des chemins : doit-il se contenter de la mairie de Pau ou brigue-t-il la communauté de communes et la gestion de l’office HLM ? A défaut, une reconversion professionnelle en directeur de crèche pourrait aussi se justifier par la présence de 4 rookies et de 4 sophomores dans l’équipe. Dans le doute, ventre mou.

Eric alias « le dernier roi d’Ecosse » : tapi dans son buisson, silencieux, invisible, Eric attend les bons coups. Il ne prévient pas, il ne s’annonce pas mais il fait mal à chaque fois quand il fait ce qu’il sait le mieux faire : des trades. Le plan de construction est lancé : Wiggins, Butler et Griffin sont enchaînés à son trône de maire de Pau, Dragic a été gagné dans un bon deal avec la Biélorussie et enfermé à double tour dans une cage gardée par un félin. Duncan sera cédé au plus offrant le moment venu ou lâché dans l’arène. 4 joueurs de sa team sont déjà portés disparus : Wallace, Granger, Lalanne et Singh. Que sont-ils devenus ? Equipe trop juste cette année, ventre mou.

Mathieu alias « la fourmilière » : brique par brique, Mathieu assemble son puzzle. Jones bonifie une équipe en mal d’intérieurs, qui dispose avec Curry et Wall du meilleur backcourt du jeu. La fourmi est cependant fidèle, elle n’a pas sacrifié l’une de ses reines, Jabari Parker. Et pourtant, si cela avait été le cas, Mathieu aurait pu prétendre à Horford et au titre. Mais la fourmi ne cherche pas la ligne droite, elle veut un résultat, peu importe le temps qu’il lui faut pour y parvenir. Et comme le maire de Pau, chaque étape compte sans sacrifier les principes. Candidat au podium.

Ma preview qui volera en éclat au premier trade venu

1. Nicolas
2. Rémi
3. Benoît
4. Mathieu
5. Steven
6. Bertrand
7. Eric
8. David
9. Bruno
10. Hugues
11. SebC
12. Romain

Enorme! Merci pour ce grand moment, je me suis bien marré XD

Clap clap clap. On voit que certains frétillent d'impatience à quelques heures de l'ouverture des hostilités !

Quel talent.
Par contre tu me vois faire moins bien que l'an dernier alors que je me suis renforcé, je boude.

Je me joins aux autres pour te féliciter de cette superbe preview.

Mon objectif 2015-2016 : faire entrer tous mes petits bambins à la maternelle et tous vous poutrer en 2020 quand ils seront devenus de grands ado dans la force de l'âge.

J avais raté ce topic, je suis fan de mon paragraphe !!! Et oui, cette Cendrillon est une sacrée salope bien vu !!!