Vous avez peut-être suivi l'affaire de la cyclo-crosswoman belge, gaulée avec un vélo à moteur aux CdM d'hier. L'article de la Gazzetta qui suit va encore plus loin... A suivre...
Un petit moteur caché dans le pédalier, comme Femke van den Driessche. Selon la Gazzetta dello Sport, ce système est déjà révolu. Sur le marché, il est désormais possible de se procurer des roues éléctromagnétiques à 200.000€ la pièce. C'est le dopage mécanique 2.0 qui reste indétectable et dégage une puissance estimée entre 20 et 60 watts.
© Gazzetta dello Sport.
Depuis 2010, le dopage mécanique est l'une des obsessions de l'UCI. Lors du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix, Fabian Cancellara avait soulevé les premières interrogations à ce sujet (voir sous l'article). Six ans plus tard, la présence d'un moteur électrique a été détectée sur le vélo de Femke Van den Driessche lors des Mondiaux de cyclo-cross.
"Dopage mécanique pour les pauvres"
"Je n'ai rien fait de mal, ce n'était pas mon vélo", a tenu à se défendre Femke Van den Driessche.
Pour La Gazzetta dello Sport, ce système est déjà dépassé. "Un moteur caché dans le pédalier n'est déjà plus de notre temps. Ces techniques ont disparu des radars depuis quelques années déjà. C'est même devenu le dopage mécanique pour les pauvres", écrit Claudio Ghisalberti, le spécialiste du cyclisme dans La Gazzetta dello Sport. "Il existe aujourd'hui une nouvelle génération de dopage mécanique avec des roues éléctromagnétiques. Elle est bien plus sophistiquée mais elle coûte aussi dix fois plus chère. Il faut compter 200.000 euros par roue. Il y a même une liste d'attente de six mois pour s'en procurer."
Grâce notamment au cardio-fréquencemètre
Pour appuyer sa thèse, le journal italien a publié un graphique détaillé. On peut remarquer que le câblage est installé dans la roue en carbone. Les roues sophistiquées peuvent être activées automatiquement en se servant notamment du cardio-fréquencemètre du coureur.
La rumeur dit que ce système ferait déjà rage au sein du peloton. Le journaliste italien Claudio Ghisalberti partage le même avis.
Système parfait
"C'est un système si parfait. Gagner entre 20 et 60 watts, c'est hallucinant pour un coureur. Ils pensent parfois avoir un bon jour mais la réalité est bien différente. Ils peuvent réaliser plus de miracles avec cette technologie avancée que par la chimie (epo, transfusions sanguines). C'est aussi moins dommageable pour la santé et un coureur médiocre peut rapidement devenir un des meilleurs du peloton."
Au niveau sportif, le tricheur risque une suspension de six mois à une suspension à vie. Selon l'UCI (30 janvier 2015), une amende peut aller de 18.000 à 180.000 euros. Pour l'équipe du coureur, on parle d'une suspension minimale de six mois et d'une amende de 90.000 à 900.000 euros.
Un petit moteur caché dans le pédalier, comme Femke van den Driessche. Selon la Gazzetta dello Sport, ce système est déjà révolu. Sur le marché, il est désormais possible de se procurer des roues éléctromagnétiques à 200.000€ la pièce. C'est le dopage mécanique 2.0 qui reste indétectable et dégage une puissance estimée entre 20 et 60 watts.
© Gazzetta dello Sport.
Depuis 2010, le dopage mécanique est l'une des obsessions de l'UCI. Lors du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix, Fabian Cancellara avait soulevé les premières interrogations à ce sujet (voir sous l'article). Six ans plus tard, la présence d'un moteur électrique a été détectée sur le vélo de Femke Van den Driessche lors des Mondiaux de cyclo-cross.
"Dopage mécanique pour les pauvres"
"Je n'ai rien fait de mal, ce n'était pas mon vélo", a tenu à se défendre Femke Van den Driessche.
Pour La Gazzetta dello Sport, ce système est déjà dépassé. "Un moteur caché dans le pédalier n'est déjà plus de notre temps. Ces techniques ont disparu des radars depuis quelques années déjà. C'est même devenu le dopage mécanique pour les pauvres", écrit Claudio Ghisalberti, le spécialiste du cyclisme dans La Gazzetta dello Sport. "Il existe aujourd'hui une nouvelle génération de dopage mécanique avec des roues éléctromagnétiques. Elle est bien plus sophistiquée mais elle coûte aussi dix fois plus chère. Il faut compter 200.000 euros par roue. Il y a même une liste d'attente de six mois pour s'en procurer."
Grâce notamment au cardio-fréquencemètre
Pour appuyer sa thèse, le journal italien a publié un graphique détaillé. On peut remarquer que le câblage est installé dans la roue en carbone. Les roues sophistiquées peuvent être activées automatiquement en se servant notamment du cardio-fréquencemètre du coureur.
La rumeur dit que ce système ferait déjà rage au sein du peloton. Le journaliste italien Claudio Ghisalberti partage le même avis.
Système parfait
"C'est un système si parfait. Gagner entre 20 et 60 watts, c'est hallucinant pour un coureur. Ils pensent parfois avoir un bon jour mais la réalité est bien différente. Ils peuvent réaliser plus de miracles avec cette technologie avancée que par la chimie (epo, transfusions sanguines). C'est aussi moins dommageable pour la santé et un coureur médiocre peut rapidement devenir un des meilleurs du peloton."
Au niveau sportif, le tricheur risque une suspension de six mois à une suspension à vie. Selon l'UCI (30 janvier 2015), une amende peut aller de 18.000 à 180.000 euros. Pour l'équipe du coureur, on parle d'une suspension minimale de six mois et d'une amende de 90.000 à 900.000 euros.